Louis Courchant, dit Zoucan

[Zoucan]

Louis Courchant, dit Zoucan, est né une matinée funeste de Janvier 1793. Ce jour là, on abattait la Monarchie en privant la France de son Père, le pouvoir ayant été usurpés par des bourgeois avides et envieux, qui n'avaient pu servir notre glorieuse terre en raison de leurs trop médiocres compétences. Ce 21 janvier, le peuple tremblait et l'agitation grondait. La Convention avait voulu faire croire qu'elle représentait tous les "citoyens", c'est le terme qu'ils emploient, mais nul ne pouvait croire en de telles allégations.
Issu d'une famille populaire de paysans vendéens, Louis Courchant fut élevé par sa mère. Et pour cause, son père, un fermier parmi d'autres, avait décidé de prendre les armes pour rejoindre l'insurrection et l'Armée Catholique et Royale vendéenne. En effet, l'on a dit que que les mouvements contre-révolutionnaires, la Chouannerie, et d'autres, n'étaient pilotés que par des Nobles sous contrôle des ennemis de l'extérieur. Il n'en était bien sûr rien : le gros des troupes était constitué de pêcheurs, maçons, fermiers, éleveurs qui étaient attaché à leur Roi qui les protégeait conjointement des Bourgeois et des Nobles qui ne désiraient le pouvoir que pour eux-mêmes. Louis Courchant ne connu donc jamais son père, probablement tué par les Colonnes Infernales.

Le jeune garçon grandit donc pendant les républiques et les vaines tentatives impériales de domination de l'Europe. Les rêves de grandeur et de gloire ne pouvaient être que vain : quel intérêt avait donc la France à chercher à dominer toute l'Europe ? La tentative ne pouvait se solder que par un échec, et la France ne pouvait en sortir qu'affaiblie. Monté à Paris après avoir étudié par lui-même les quelques livres qu'il trouva dans son village, Louis a toujours été attaché aux Rois que lui comptaient sa mère. Il entama une carrière politique, malgré son jeune âge, afin de porter les idées royalistes dans les cercles parisiens, mais également auprès du Peuple de Paris. Même si Louis XVII avait pu enfin recouvrir son trône, le Royaume se trouvait de nouveau déstabilisé après qu'Henri V fut porté au pouvoir. Les puissances séditieuses assaillaient de toutes parts et se convainquaient qu'elles étaient à nouveau en mesure de voler un pouvoir qui ne leur appartient pas.

Louis Courchant décidait donc de s'engager aux côtés du bloc ultraroyaliste.

[Hugues_vaufrais]

Hugues toujours un peu solitaire était assis sur une chaise devant la fenêtre et regardait la rue tout en réfléchissant à des choses et d'autres. Il vit alors un homme qui attendait devant la porte. Il se leva et vint ouvrir à ce mystérieux personnage

Bonjour Monsieur, Vous désirez quelque chose peut être ?
Entrez je vous prie.

Il ouvrit un peu plus et s'écartât pour laisser entrer l'homme

[Zoucan]

La porte s'ouvrit sur une entrée richement décorée, mais qui avait pâti des longues années sans entretien. Mais au moins, le bâtiment avait l'air assez grand et correspondait tout à fait à l'idée que l'on se fait des constructions royales. Le jeune provinciale n'avait pu voir gravures, sculptures et tapisseries autrement qu'en gravures, lui qui était habitué à une maison modeste certes, mais chaleureuse et confortable. Mais Louis reprit ses esprits, et arrêta net de scruter chaque recoin de la pièce quand il se rendit compte qu'il n'avait même pas salué son hôte.
Il avait l'air richement vêtu, mais il était impossible d'en savoir davantage : que connaît-on de la mode parisienne en Vendée ? État-il noble ?
-Hum, Monsieur... Excusez-moi, je... dit Louis, bafouillant. Il retrouva ses moyens après quelques secondes. Je me nomme Louis Courchant, je suis arrivé à Paris il y a quelques semaines, car vous savez, les récoltes ces temps si n'ont pas été... Mais... Oui, cela ne doit pas vous intéressez... Depuis mon plus jeune âge j'ai toujours voulu défendre notre Roi et la France. J'ai étudié par moi même les choses de la politique, et j'ai pris la décision de venir ici pour m'engager à vos côtés. Excusez mes manières, je viens des abords de Cholet, et je ne suis pas encore très au fait des usages...
Son assurance était quelque peu mise à mal. Qu'était-il donc venu faire dans cette galère ?

[Hugues_vaufrais]

Hugues referma la porte et observa le personnage qui lui faisait face de la tête au pied. L'homme était vêtu très simplement. Même si lui ne revêtait pas des habits de première main état il est vrai qu'ils étaient quand même l'héritage de la bourgeoisie passée de sa famille mais comparé à ce qu'arborait l'homme il était richement vêtu bien qu'il n'eu rien contre les paysans.
Ce dernier se présenta comme le descendant d'un Vendéen répondant au nom de Louis Courchant et qui était venu à Paris pour mener carrière en politique pour le Roi.
Hugues l'écouta en hochant la tête tout au long de son discours et déclara.

Bien monsieur. Pour ma part je suis Hugues Vaufrais Devoise (qui peut être s'entendre D'Euvoise). Je vais aller chercher notre chef de fil. Ne bougez pas d'ici.

Il sortit de la pièce et partit chercher Charles-Auguste. Il trouva celui-ci dans la bibliothèque. Hugues toussota et frappa à la porte.

Excusez moi sieur Charles-Auguste mais il y a quelqu'un dans le hall. Il semble assez volontaire

[Charles-Auguste]

(hop hop hop... accès ok. Désolé, j'ai pas le temps pour un RP. Ce n'est que partie remise)

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